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Depuis combien de temps les plateformes de vente en ligne sont-elles visées par des escrocs? Depuis leur apparition, sans doute. Terriblement alléchants pour les arnaqueurs, ces sites, fréquentés par des quidams cherchant à vendre canapé, trottinette électrique ou landau, sont devenus des laboratoires pour les pirates. La sophistication de leurs attaques impressionne, au point que l’Office fédéral de la cybersécurité (OFSC) vient d’émettre, coup sur coup, deux alertes: l’une concernant des tentatives d’hameçonnage (phishing, en anglais) via les petites annonces, l’autre au sujet des annonces immobilières.
Commençons par les petites annonces. L’OFSC a montré cette semaine, avec de nombreuses captures d’écran à l’appui, combien les pirates peuvent être ingénieux. Ils commencent par contacter une personne cherchant à vendre un objet en ligne. Ensuite, ils lui disent qu’ils n’habitent pas à proximité et veulent donc procéder à la transaction via un prestataire d’expédition de colis. Les escrocs affirment qu’ils ne disposent pas de Twint et proposent de régler le paiement également par le biais du prétendu prestataire d’expédition de colis – soi-disant La Poste Suisse.
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