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Israël est le pays le plus ciblé par les cyberattaques à mesure que le conflit au Moyen-Orient prend de l'ampleur

Parce que les armes conventionnelles ne constituent pas actuellement une option acceptable pour l’Iran, le pays utilise l’espace cyber pour mener à bien certaines opérations destructrices.

Les États-nations ne sont donc plus les seuls acteurs impliqués dans le conflit. L’année dernière, l’hacktivisme s’est considérablement développé. Une grande partie de l’augmentation des cyberattaques en Israël est d’ailleurs due à l’hacktivisme, comme le démontre la forte augmentation des attaques par déni de service. Ce n’est pas comme si cela n’existait pas auparavant, mais disons que tout était moins bien organisé. Dorénavant, les hackers peuvent se rassembler par exemple sur Telegram. Il est alors plus facile de communiquer via des hashtags spécifiques, de se retrouver et de créer des alliances pour mener à bien des attaques.

Pascal Geenens prévoit que « peu importe ce qui se passera à l’avenir, que ce soit une opération militaire, le résultat d’une élection qu’ils désapprouvent, ou quelqu’un qui dit quelque chose qui leur déplaît, ils seront présents et il y aura une vague d’attaques DDoS ». Un regard désabusé sur ce qui pourrait bien devenir le quotidien en matière de conflits internationaux.

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artia13

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.