La Cnil ouvre une procédure de sanction contre Free, après la fuite de données qui a touché l'opérateur en 2024
La Cnil devra déterminer si Free a manqué à ses obligations en matière de protection des données. La fuite avait touché 19,2 millions d’abonnés.
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Les données personnelles de plus de 19 millions de clients avaient fuité. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a ouvert une procédure de sanction contre l’opérateur Free après la fuite de données dont l’opérateur a été victime en octobre 2024, déclare l’autorité à franceinfo, confirmant une information rapportée par plusieurs internautes.
Le gendarme français de la protection des données personnelles a engagé cette procédure après plusieurs plaintes déposées par des internautes, qui accusaient les sociétés Free et Free Mobile de manquements à leurs obligations en matière de protection des données personnelles. « Les éléments recueillis ont fait l’objet d’une analyse approfondie à l’issue de laquelle la présidente de la Cnil a décidé d’engager une des procédures de sanction prévues par la loi », explique l’autorité dans un communiqué partagé par plusieurs plaignants sur les réseaux sociaux. Le texte précise bien qu’« à ce stade, cela ne préjuge aucunement de l’issue qui sera éventuellement donnée à ce dossier ».
Auprès de franceinfo, la Cnil « confirme l’existence de cette procédure », et précise qu’« un rapporteur a été désigné en vue de présenter l’affaire devant la formation restreinte de la CNIL (organe en charge des sanctions) qui devra décider s’il y a eu ou non des manquements au RGPD », le Règlement général sur la protection des données. Sur le volet pénal de l’enquête, un mineur de 17 ans accusé d’être à l’origine de ce piratage massif a été mis en examen le 16 janvier.
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