La cybersécurité est-elle un problème politique? Sans aucun doute. La raison pour laquelle les gouvernements et politiciens reconnaissent l’importance pour les intérêts nationaux de tout ce qui est cyber, que ce soit les systèmes informatiques et/ou automatisés, le hardware comme le software, réside dans le fait que ces mêmes éléments sont de plus en plus la colonne vertébrale de la vie économique d’un pays et posent de nouveaux défis en termes de règlementations et de coopération internationale des forces de l’ordre.
Cybercommunication, cybercrime, cyberattaques… tout comme la mondialisation avec son développement ininterrompu grâce aux technologies de transport, de communication et à la multiplication des échanges commerciaux, le cybermonde, dont nos économies et nos vies privées dépendent désormais, entre très nettement dans le discours politique puisqu’il a un impact direct sur l’intérêt du public et des nations.
Les attaques ciblées ont cru l’an passé de 91% dans le monde; de véritables gangs de cybercriminels commissionnés par des individus, des sociétés voire des états, se développent et s’organisent à l’échelle de la planète; la France progresse d’un cran et occupe le 15ème rang mondial des pays des pays les plus actifs en matière de cybercriminalité: ces quelques tendances, et bien d’autres, expliquent pourquoi le monde politique prend la cybersécurité de plus en plus au sérieux. La menace de cyberattaques conduit de nombreux états et entreprises à consacrer des ressources croissantes pour les contrer. En parallèle, la technologie évolue si rapidement que l’approche juridique et très pragmatique de la protection de la vie privée prend bien souvent du retard. On voit là le dilemme et la tension sans cesse croissante entre la nécessaire sécurité et vie privée d’un côté, et l’impératif de respect de droits individuels fondamentaux de l’autre.
Sa première responsabilité est de définir le bon niveau de protection juridique tout en créant des conditions économiques favorables que les technologies permettent, à travers notamment le soutien aux start-ups ‘avenir, l’investissement dans la recherche et le soutien à tout ce qui peut aider l’innovation. Pour le régulateur, c’est une entreprise de grande ampleur, mais cela dépasse le seul champ national, même si celui-ci est particulièrement important: les ventes ne sont pas en vente libre en France mais il est tout à fait possible d’acheter sur Internet un kit d’attaques online à très bon marché.
Cet exemple démontre combien il est important d’adopter une approche réellement internationale du sujet, qui devra résoudre l’équation particulièrement complexe posée par les techniques des cybercriminels et le nombre de juridictions potentiellement impliquées: comment éviter le développement du cybercrime dans nos frontières et au-delà? Comment maintenir de bonnes relations et une coopération étroite avec les différents pays impliqués? Il existe bien une réglementation maritime; certaines règles communes et internationales s’appliquent déjà en particulier au cybercrime. Certes la route sera longue, mais elle commence à être tracée pour favoriser une coopération internationale efficace, notamment entre les différentes forces de police.
Le rôle premier d’un éditeur de logiciel tel que Symantec est d’aider à combattre les cybermenaces, en proposant des technologies de pointe qui permettent aux particuliers, aux entreprises et aux états de se protéger. Mais sa responsabilité va au-delà de cette proposition technologique évidente. Il est en effet de son ressors de mettre à disposition des états l’ensemble des informations collectées sur le nombre, le type et l’origine des menaces dans le monde entier, de soutenir l’information des publics concernés et d’apporter son expertise en termes de meilleures pratiques de sécurité.
Symantec est membre de l’European Cybercricme Center (EC3) européen ainsi que du CeCyF, le Centre expert de la cybercriminalité Français; Pour plus d’informations, vous pouvez consulter librement la version destinée aux états du rapport annuel sur les menaces sur Internet.
Donner ses codes de carte bleue –
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