Le “pari” de Washington, qui suspend ses cyberopérations offensives contre Moscou
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Le “pari” de Washington, qui suspend ses cyberopérations offensives contre Moscou

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“Alors que Trump se rapproche de Poutine, les États-Unis suspendent leurs cyberopérations offensives contre Moscou”, rapporte The Washington Post, en s’appuyant sur deux sources anonymes. D’après ces responsables, cette pause, ordonnée par le ministre de la Défense, Pete Hegseth, et révélée le 28 février par le site spécialisé The Record, devrait durer le temps des négociations sur la guerre en Ukraine.

“Même s’il n’est pas inhabituel d’interrompre ces opérations durant des pourparlers de haut niveau”, cette décision intervient sur fond de virage géopolitique, souligne le Washington Post. “Qui plus est, alertent des experts, elle représente une concession à l’un des cyberadversaires les plus actifs des États-Unis.”

Le quotidien donne quelques exemples de possibles opérations dites “offensives”, un concept assez diffus : “Révéler ou neutraliser un logiciel malveillant”, “empêcher des pirates informatiques russes d’accéder à des serveurs qu’ils pourraient utiliser pour leurs propres opérations offensives”, “perturber un site qui diffuse de la propagande antiaméricaine”.

Vers la Chine

“Les instructions de Pete Hegseth, qui s’inscrivent dans une réévaluation de l’ensemble des opérations contre la Russie, n’ont fait l’objet d’aucune explication publique, précise The New York Times. Elles ont néanmoins été données avant le coup de sang en direct du président Trump à l’encontre de l’Ukrainien Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, vendredi [28 février].”

Pour le journal de centre gauche, “l’abandon de cyberopérations offensives contre des cibles russes représente un énorme pari de la part de Trump et d’Hegseth. En substance, ils comptent sur Vladimir Poutine pour rendre la pareille en stoppant ce que beaucoup qualifient de ‘guerre de l’ombre’ en cours contre les États-Unis et leurs alliés traditionnels en Europe.”

Le New York Times ajoute que Washington pourrait concentrer davantage ses ressources sur la menace venue de la Chine, “son adversaire le plus en pointe dans le cyberespace”.

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Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.