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Lutte contre les logiciels malveillants : 300 serveurs mis hors ligne dans le cadre d’une opération européenne

L’opération Endgame a pour objectif de neutraliser un type de logiciel utilisé pour insérer d’autres maliciels dans un système cible.

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L'opération Endgame 2.0 a été menée par les polices de plusieurs pays européens afin de prévenir les cyberattaques. (HELENA DOLDERER / DPA / AFP)

L’opération Endgame 2.0 a été menée par les polices de plusieurs pays européens afin de prévenir les cyberattaques. (HELENA DOLDERER / DPA / AFP)

Fini de jouer pour certains pirates informatiques. Plus de 300 serveurs ont été mis hors ligne et 20 mandats d’arrêt délivrés lors d’une vaste opération internationale contre des logiciels malveillants, ont annoncé, vendredi 23 mai, l’agence Europol et l’unité de coopération judiciaire Eurojust. Les programmes visés jouaient un rôle majeur dans le déploiement de rançongiciels, ont ajouté ces organismes européens dans un communiqué. « Plus de trois millions d’euros en cryptomonnaies ont été saisis », est-il précisé.

Ce coup de filet est un nouveau volet de l’opération Endgame, la plus grande jamais réalisée contre ce type de logiciels malveillants, d’après Europol. En mai 2024, quatre personnes avaient déjà été arrêtées et plus de 100 serveurs mis hors ligne. Cette semaine, Endgame 2.0 a ciblé les logiciels qui avaient été mis en place pour remplacer ceux qui avaient été supprimés par les autorités en 2024, a précisé Eurojust. Environ 50 des serveurs mis hors service étaient situés en Allemagne, selon Berlin.

L’opération Endgame, qui se poursuit, a pour objectif de neutraliser un type de logiciel utilisé pour insérer des maliciels dans un système cible. Ces logiciels sont utilisés pour la première infection et servent de porte d’entrée aux cybercriminels pour infecter discrètement les systèmes des victimes, puis télécharger d’autres logiciels malveillants. Cela se produit par exemple pour espionner des données ou crypter le système dans le but d’extorquer une rançon.



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artia13

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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