Naoris Protocol : la cybersécurité post-quantique commence maintenant

À 10 ans, David Carvalho a écrit son tout premier virus informatique. Il ne volait pas de mots de passe, ne supprimait pas de disques durs. Il affichait simplement un message terrifiant à l’écran : « Vous avez été infecté par Sunday. Votre disque dur est en cours de formatage. » Une farce, certes, mais rétrospectivement, elle annonçait quelque chose de bien plus grand : l’émergence d’un esprit qui allait plus tard conseiller l’OTAN en matière de cyberguerre et bâtir ce qui pourrait devenir l’infrastructure de sécurité la plus importante de l’ère post-quantique. Ce parcours, d’un enfant curieux du Portugal rural au PDG de Naoris Protocol, est désormais raconté dans une interview captivante sur When Shift Happens. Carvalho y expose son évolution personnelle, mais surtout, pourquoi le modèle de confiance sur Internet est fondamentalement brisé, et comment il entend le réparer.

David Carvalho : De hacker éthique à architecte de la confiance

Le parcours de Carvalho ressemble à un thriller technologique mondial : élevé entre rivières et animaux de ferme, passionné par les fourmis et la reconnaissance de motifs, initié à la programmation par un ordinateur trop lent pour les jeux. À l’adolescence, il décompile déjà du code. À l’âge adulte, il devient RSSI pour des entités comme l’aéroport de Londres ou le groupe OCS et ses 100 000 employés. Il conseille ensuite des États membres de l’OTAN sur les cyberconflits et les failles des systèmes centralisés.

Le déclic survient lors d’une nuit de fièvre. Cloué au lit, il ressent un soulagement paradoxal : il n’a pas à se rendre au travail. Cette lucidité le pousse à quitter le monde de l’entreprise pour lancer ZAP (Zero Attitude Policy), qui deviendra plus tard Naoris Protocol.

Pourquoi la confiance numérique est-elle brisée ?

Aujourd’hui, les systèmes numériques, qu’ils soient issus du Web2 ou des blockchains Web3, partagent la même faille structurelle : ils reposent sur une confiance centralisée. Un seul nœud, serveur ou smart contract compromis peut provoquer la chute d’un système entier. L’explosion des objets connectés et des attaques alimentées par l’IA élargit chaque jour davantage la surface d’attaque.

Et l’informatique quantique arrive. Des algorithmes comme ceux de Shor ou Grover pourraient casser les systèmes de chiffrement RSA et à courbe elliptique, qui constituent l’ossature de la cybersécurité actuelle. Ce moment critique est appelé Q-Day. Sa venue n’est plus une question de si, mais de quand.

Les récents progrès ont considérablement accéléré ce calendrier. Une étude récente de Google Quantum AI révèle que l’encryption RSA-2048, pilier de la sécurité en ligne utilisée par les banques, services email et systèmes gouvernementaux, pourrait être brisée en moins d’une semaine avec moins d’un million de qubits bruyants. Cela représente une réduction de 95 % par rapport aux estimations antérieures qui nécessitaient 20 millions de qubits. Selon cette analyse, les feuilles de route matérielles visent à résoudre les défis techniques pour atteindre cette capacité dès le début des années 2030.

Naoris Protocol : Un “village” de confiance à l’échelle d’Internet

Dans l’interview, Carvalho utilise une métaphore simple : imaginez un village où chacun sait en qui il peut avoir confiance. Si un nouveau venu arrive, le groupe peut le valider ou le rejeter par consensus. Naoris Protocol transpose ce modèle aux machines.

Fonctionnant à ce qu’il appelle la couche Sub-Zero, sous-jacente même aux blockchains de couche 0, Naoris combine trois technologies avancées :

• Cryptographie post-quantique (Dilithium-5 et KEMs) : conforme aux standards du NIST, de l’OTAN et de l’ETSI ;
• dPoSec (Decentralized Proof of Security) : un consensus validant l’intégrité cybernétique de chaque appareil ;
• Swarm AI : une intelligence décentralisée en réseau qui détecte et neutralise les menaces en temps réel.

Ces briques forment un réseau maillé auto-réparateur, sans point de défaillance unique, applicable autant aux systèmes Web3 qu’au Web2.

Naoris ne vise pas à remplacer les blockchains ou infrastructures existantes. Il les complète. Aucun hard fork, aucune migration. Une validation en temps réel et une préparation post-quantique, intégrées dès la conception.

Un testnet qui bat des records

Depuis le lancement de son testnet en janvier 2025, Naoris Protocol affiche une croissance sans précédent :

• Plus de 14 millions de transactions post-quantiques traitées ;
• Plus de 1,1 million de nœuds validateurs enregistrés ;
• Plus de 133 millions de menaces atténuées ;
• Plus de 1 million de portefeuilles créés en 30 jours, un chiffre supérieur aux premières années de nombreuses blockchains de couche 1.

Cette dynamique est soutenue par 36 millions de dollars de financement, avec des investisseurs comme Tim Draper et plusieurs family offices d’Europe, d’Asie et des États-Unis.

Naoris ne se contente pas de concepts : c’est la première blockchain à traiter en direct des transactions chiffrées post-quantiques, préparant entreprises et protocoles au Q-Day sans interruption de service.

Ce que cela signifie : le compte à rebours vers le Q-Day

Les gouvernements se préparent déjà. Aux États-Unis, les contractants fédéraux doivent adopter des mesures de sécurité post-quantiques avant 2030. Selon le National Institute of Standards and Technology (NIST), tous les systèmes cryptographiques vulnérables aux attaques quantiques devraient être abandonnés après 2030 et interdits après 2035. Ces cinq dernières années, la Chine a investi davantage dans les technologies quantiques que dans le nucléaire.

La menace est déjà concrète : des adversaires collectent actuellement des données chiffrées pour les déchiffrer ultérieurement. La stratégie dite « collecter maintenant, déchiffrer plus tard » n’est pas une théorie du complot, mais une préoccupation réelle reconnue aussi bien par les États-Unis que par la Chine. Pourtant, la plupart des blockchains et des entreprises restent enfermées dans des architectures vulnérables et centralisées.

Et maintenant : vente publique & implication de la communauté

La vente publique des jetons $NAORIS est désormais ouverte. Elle invite particuliers et institutions à participer activement à la construction d’un nouveau modèle de confiance numérique.

Quel que soit votre profil, développeur, validateur, investisseur ou simple curieux – vous pouvez :

L’histoire de David Carvalho, d’un enfant pirate par curiosité à protecteur des infrastructures numériques, n’est pas seulement inspirante. C’est un signal d’alerte. Dans un monde qui avance vers une rupture quantique, la confiance numérique a besoin de plus que des mots de passe ou des pare-feux. Elle exige résilience, décentralisation et vérité mathématiquement vérifiable. 

Le projet Naoris Protocol ne colmate pas les failles, il redéfinit les fondations. C’est maintenant qu’il faut rejoindre le réseau.

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