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Pourquoi la Suisse a encore été si vulnérable aux cyberattaques russes cette semaine – Le Temps

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Vous avez peut-être tenté de vous connecter cette semaine au service d’e-banking de la Banque cantonale vaudoise (BCV) ou de PostFinance. Ou alors, vous avez voulu consulter les sites web des villes de Genève ou Vevey. Et vous avez peut-être eu devant les yeux un message d’erreur: site inaccessible. Rien d’étonnant à cela, des pirates informatiques liés à la Russie ont à nouveau visé de nombreuses plateformes en ligne helvétiques. L’histoire se répète, mais une question émerge: prévisibles, ces cyberattaques auraient-elles pu être évitées?

Précisons d’emblée que l’on ne parle pas de vol de données, de tentatives d’infiltration dans des serveurs ou encore de paralysie d’ordinateurs via des logiciels de type ransomware. Non, il s’est agi cette semaine d’attaques appelées par déni de service (DDoS, dans le jargon informatique). Des sites web choisis précisément par le groupe de pirates appelé NoName057 (16), que de nombreux observateurs estiment être à la solde, ou au moins sympathisants du Kremlin. Sur leur chaîne dans la messagerie Telegram, les pirates ont publié cette semaine une liste de sites à attaquer, liste parfois actualisée plusieurs fois par jour. Ce vendredi, on voyait comme sites web à viser notamment ceux de la banque Raiffeisen, des communes d’Ecublens, Bienne, Bulle, du canton de Saint-Gall, ou encore Houseofswitzerland.org, site géré par le Département fédéral des affaires étrangères.

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artia13

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.