TR14 INCYBER Dispositifs de captation quelle régulation pour une technologie d’enquête des plus i
Les «logiciels-espions», objets de fantasmes parmi le grand public, sont devenus en réalité le seul recours possible des services de l’Etat lorsque le chiffrement des communications masque des éléments-clés de leurs enquêtes. Cependant, le scandale Pegasus a mis en lumière l’impact extrêmement négatif de ces logiciels dans les cas où ils sont utilisés sans garde-fous. Une commission spécialement constituée du Parlement Européen s’est récemment attachée à évaluer les risques de tels usages, pour ensuite émettre un ensemble de recommandations en direction de la Commission Européenne. Mais quel doit être le rôle des Etats-membres au sein de ce mouvement ? Se saisir du sujet et contribuer à l’initiative communautaire
– au risque de voir un durcissement des conditions d’emploi de la captation – ou bien adopter
une prudente attitude de mise en avant du principe de « sécurité nationale », synonyme de statu quo ? Un travail transdisciplinaire (chercheurs de vulnérabilités, spécialistes de sécurité
des télécoms, systèmiers, …) pourrait-il définir un dispositif efficace et, dans le même temps, garant
du respect de la vie privée ?
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