Cyberattaques du Kremlin contre la France, bilan annuel de la Cnil… Les 5 actus cyber de la semaine
L’Usine Digitale vous propose un récapitulatif des grandes actualités de la semaine en matière de cybersécurité. Au programme, un rapport de l’Anssi sur les activités du groupe de pirates russes Fancy Bear contre des entités françaises sensibles, le bilan annuel de la Cnil ou encore le lancement par Thales d’une offre sur la gestion de l’identité numérique.
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En quatre ans, les pirates russes de Fancy Bear ont visé une dizaine d’entités françaises sensibles. L’Anssi a publié un rapport sur l’activité du groupe de cyberespionnage lié au renseignement russe Fancy Bear, ou APT28. Ce dernier a ciblé ou compromis une dizaine d’entités françaises sensibles, dont des ministères, des organisations de défense et une entité liée à l’organisation des Jeux olympiques. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dénonce des “activités déstabilisatrices inacceptables”.
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Un an plus tard, Microsoft lance enfin son outil Recall sur les PC Copilot+. Microsoft avait créé la controverse l’année dernière en présentant sa fonctionnalité d’IA Recall pour PC Copilot+, qui consistait à prendre constamment des captures d’écran pour aider les utilisateurs à retrouver des éléments flous ou imprécis. L’éditeur a corrigé le tir en proposant quelques options de confidentialité. Il déploie désormais cet outil, qui sera accessible en Europe dans quelques mois.
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De l’enrôlement à l’usage, Thales lance une offre dédiée à l’identité numérique. Fournisseur d’un tiers des documents d’identité sécurisés dans le monde, Thales ambitionne de devenir le partenaire privilégié pour la gestion de l’identité numérique. Dans ce cadre, il lance sa nouvelle offre – « Civil Identity Suite » – qui regroupe l’ensemble de ses briques technologiques de l’enrôlement jusqu’à l’utilisation quotidienne de l’identité, en passant par sa gestion, son émission et sa délivrance.
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Palo Alto Networks rachète Protect AI pour mieux sécuriser l’intelligence artificielle. La firme américaine met la main sur Protect AI, une start-up spécialisée dans la sécurisation des applications et modèles d’IA. Les solutions de Protect AI devraient être intégrées à Prisma AIRS, une plateforme de sécurité conçue pour protéger toutes les charges de travail liées à l’IA, depuis le test de vulnérabilités jusqu’au blocage d’hallucinations.
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