En Lorraine, la start-up SAM crée un jeton imprimé en 3D, inviolable et intraçable
«Notre token est un objet physique qui porte à la fois une information dans sa matière même et une clé digitale, le tout sans nécessiter aucune carte mémoire ni puce RFID. La donnée est encodée dans le matériau même ! Son caractère unique est démontrable en un instant. Il garantit un niveau de sécurité extrême, sans risque de cyberattaque ou de neutralisation à distance», livre Samuel Kenzari, ingénieur de recherche à l’Institut Jean Lamour (CNRS, université de Lorraine) et cofondateur de la start-up en 2022.
Un token aux capacités de stockage énormes
Un jeton de 2,5 g peut contenir 250 bits de données, l’équivalent d’un lien URL. Autre atout : le fabricant désireux de garantir l’authenticité de ses biens imprime lui-même ses jetons en 3D via l’application numérique mise au point par SAM. Les premières applications imaginées : la certification de créations uniques (joaillerie, œuvre d’art, haute couture), l’authentification de composants stratégiques dans la défense et l’aérospatiale, la prévention des contrefaçons dans la pharma. Un premier client dans la défense doit expérimenter la technologie au printemps.
Vous lisez un article de L’Usine Nouvelle 3740 – Mars 2025
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