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Mais qu'est-ce que ce missile franco-britannique qui a touché un QG de la marine russe ?

La production de ces engins est assez onéreuse : en 2011, chaque unité coûtait environ 850 000 euros à l’armée française. C’est pourquoi les nations qui les possèdent n’en ont généralement pas plus de quelques centaines en stock. L’arme a surtout été utilisée avec une relative parcimonie lors de la seconde guerre du Golfe dans les années 2000, et lors des conflits libyen et syrien dans les années 2010, pour ne citer que quelques exemples. De plus, le SCALP-EG ne peut être monté que sur une poignée d’avions de combat, dont le Rafale, l’Eurofighter Typhoon et désormais le Sukhoi Su-24.

L’apparition d’un tel outil dans le conflit en Ukraine peut rebattre les cartes, en obligeant l’armée russe à repositionner certains de ses éléments clés. Cependant, les missiles de croisière français et britanniques n’ont probablement été livrés qu’en petites quantités, les officiels précisant que l’opération concerne principalement des unités qui allaient entrer en fin de vie.

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artia13

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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