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Ce lundi matin, l’assistante de direction du Temps reçoit un appel. Au bout du fil, un prétendu employé de la société de conseil Deloitte se présente. Parlant français, très sûr de lui, il affirme que le directeur du Temps vient d’écrire à l’assistante un e-mail. Il lui faut très rapidement en prendre connaissance avant d’effectuer un virement bancaire. Méfiante, l’assistante pose quelques questions à l’individu puis met fin à la conversation. Bien lui en a pris.
L’histoire, véridique, est une micro-illustration d’un phénomène massif: des cyberattaques protéiformes, touchant les entreprises comme les particuliers, et qui peuvent leur faire perdre des sommes colossales. Ce mardi, l’Office fédéral de la cybersécurité (OFSC) publiait ses chiffres pour 2024. L’an passé, l’organisme a reçu 62 954 signalements de cyberincidents, une progression de 13 574 cas sur un an. Les cas d’arnaque dite «au président», ou «au CEO», comme Le Temps aurait pu en être victime, ont eux aussi progressé, passant de 487 à 719 alertes.
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