Un faux site qui promettait 5 000 euros à ceux qui s'engageaient dans la guerre en Ukraine a été signalé par le ministère des armées
Malgré cela, un haut responsable français, sous couvert d’anonymat, a suggéré que cette opération portait « la marque d’un dispositif russe ou prorusse », dans le cadre d’une campagne de désinformation visant à insinuer que l’armée française se prépare à intervenir en Ukraine contre la Russie. Il a souligné des similitudes narratives et méthodologiques avec d’autres tentatives récentes, telles que la diffusion d’images de convois français se dirigeant prétendument vers la frontière ukrainienne sur les réseaux sociaux.
« Tout converge : le narratif, la méthode. Il y a une manœuvre », a-t-il ajouté.
Le conflit opposant la Russie à l’Ukraine est déjà le théâtre d’une cyberguerre, comme en témoigne la cyberattaque du système de l’opérateur ukrainien Kyivstar en mai 2023. La France, prise entre deux feux, se retrouve également touchée par ces attaques. Les 10 et 11 mars 2024, des cyberpirates russes ont pris d’assaut certains de ses ministères.
Paris, après avoir longtemps adopté une posture défensive face aux assauts informationnels russes, a récemment intensifié sa dénonciation des multiples tentatives de déstabilisation qu’il attribue à Moscou dans le but de miner le soutien de l’opinion publique française à la cause ukrainienne.
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